Trek Segafredo : 10 questions à nos cyclistes français

(Audrey Cordon ©BettiniPhoto)

Au vu des circonstances actuelles, on aurait pu penser que la Grande Boucle 2020 serait annulée… Mais pour notre plus grand plaisir, elle aura finalement lieu du 29 août au 20 septembre !

Quelle belle occasion pour nous d’interviewer nos 3 coureurs français : Audrey Cordon de l’équipe féminine, et Julien Bernard et Kenny Elissonde, de l’équipe masculine abordent avec nous les questions de cyclisme, d’une Grande Boucle féminine et leur rituel café !

Audrey Cordon : Je me réveille vers 8H30 et je prends un café Segafredo bien serré, un porridge et un rapide coup d’œil aux nouvelles et à la météo. Je me prépare ensuite à aller rouler, sans oublier un deuxième espresso pour la route. Au retour de l’entraînement, je prends une collation avec un espresso décaféiné : j’évite de boire du café après 14h !

Kenny Elissonde : Au réveil, je prends mon petit déjeuner avec un espresso ou un café V60 (méthode de café filtre) si c’est une journée tranquille, pour mieux sentir les arômes du grain. Ensuite, j’enchaîne avec l’entraînement, et je prends un cold brew coffee, un cappuccino, ou un flat white. De retour à la maison, je déjeune, je me pose et je lis un peu.

Julien Bernard : Je me lève aux alentours de 8h et je prends mon petit déjeuner avec un long café Segafredo, il me donne l’énergie pour aller rouler 4h à vélo. En rentrant je déjeune et je prends une nouvelle fois un long café. L’après-midi c’est repos et amis !

Audrey Cordon : J’aime profiter de ma famille et de mes amis, j’essaie de leur accorder un maximum de temps. J’aime aussi cuisiner, lire et faire du shopping.

Kenny Elissonde : Je tiens à ma routine du matin : un café et un peu de lecture, les journaux du matin etc. Ensuite je m’occupe de tout ce que je laisse en suspens quand je m’entraîne : les courses, l’administratif, la vie normale !

Julien Bernard : Comme mes camarades, j’en profite pour faire ce que je n’ai pas le temps de faire d’habitude : entretenir mon jardin, faire des travaux dans ma maison ou rendre visite à ma famille.

Audrey Cordon : Je dirais plutôt que je suis une femme dans le milieu du sport, et oui, ça n’a pas toujours été facile ! Il reste un bon nombre de clivages mais les choses évoluent dans le bon sens, la preuve en est avec l’équipe Trek-Segafredo qui nous offre les mêmes conditions de pratique que les hommes. Je pense que l’avenir du cyclisme féminin sera radieux !

Kenny Elissonde : C’est un vrai plaisir de voir que le sport féminin évolue, que la discipline prend de l’envergure ! Comme nous, elles peuvent vivre de leur passion.

Julien Bernard : Je suis très fier que Trek-Segafredo ait une équipe féminine : autant que nous, elle mérite la reconnaissance pour les mêmes sacrifices. Les mœurs changent et je pense que le cyclisme est sur la bonne voie pour elles.

Audrey Cordon : Bien évidemment pour ! Mais il ne faut pas se tromper d’objectif. La Grande Boucle, c’est la plus grande épreuve sportive du monde, celle qui offre le plus de visibilité aux équipes, aux sponsors et aux coureurs. C’est, pour nous sportives professionnelles, le moyen de continuer à développer notre discipline et de le faire grandir, mais attention à ne pas copier la Grande Boucle masculine. Une Grande Boucle féminine, oui, mais à l’image de ce qui se fait sur le Giro Rosa, adapté à notre pratique.

Kenny Elissonde : Pour, bien évidemment ! Le Giro d’Italia féminin existe déjà, et cette année le Paris-Roubaix féminin sera instauré. Mettre la Grande Boucle féminine sur un calendrier et sur un palmarès serait un coup de boost évident pour la discipline.

Julien Bernard : La Grande Boucle est la plus grande compétition du monde, c’est LA course qui met le plus en lumière les coureurs. Une Grande Boucle féminine est la prochaine marche dans l’émancipation et la reconnaissance du cyclisme féminin.

Audrey Cordon : C’est une nouvelle tendance pleine d’avenir ! Allier vélo 🚲 et café, c’est comme réunir les deux mondes du cyclisme de compétition et de loisir, et ça a du bon ! Les échanges sont souvent inspirants et enrichissants et cela permet de sortir du microcosme dans lequel les compétiteurs s’enferment. Je suis mille fois pour ! Pour l’instant, les cafés-cyclistes sont rares mais j’espère en voir se développer partout en France !

Julien Bernard : Je pense que c’est un concept novateur, que l’on devrait retrouver plus souvent en France. J’aimerais vraiment développer un tel endroit !

(Kenny Elissonde ©gettysport)

Audrey Cordon : 🚲 Avant… et beaucoup !

Kenny Elissonde : Avant la course, rarement après.

Julien Bernard : Avant ! Les courses finissent souvent en fin d’après-midi. J’évite de boire un café trop tard.

Audrey Cordon : Au petit-déjeuner ! En bonne Française, j’y trempe mes tartines avant de partir rouler. Mais après le lunch ou la collation, voire même pendant mon « ride » si la météo le permet, ça a son charme !

Kenny Elissonde : Le matin, sans hésiter !

Julien Bernard : Le matin ! Clairement, c’est lui qui conditionne mon humeur de la journée !

Audrey Cordon : Segafredo, tout comme Trek, ont été les premiers à croire et respecter réellement le vélo féminin en s’y investissant grandement et durablement. Je partage leur vision d’un monde plus juste, leur passion et l’énergie qu’ils déploient pour le cyclisme et le sport.

Kenny Elissonde : Le partage, la socialisation, la convivialité, le contact, l’amitié, la bienveillance… Cela fait beaucoup de valeurs, et en même temps, ce sont celles qui me sont chères et que je retrouve chez Segafredo : on partage bien plus qu’un café.

Julien Bernard : Je suis très fier de représenter une grande marque de café comme Segafredo. Le café est un carburant important pour un cycliste, il nous donne l’énergie nécessaire pour l’entraînement et la compétition. 🚲

Audrey Cordon : J’aime les personnes parties de rien qui, en croyant en leurs rêves, bâtissent des empires sans oublier d’où ils viennent.

Kenny Elissonde : Je puise l’inspiration dans les détails infimes du quotidien et auprès des personnes qui portent des valeurs proches des miennes : une simple rencontre, un passant dans la rue, une discussion avec un proche, ma femme si bienveillante, un paragraphe d’un de mes écrivains préférés, une tirade de la philosophie antique grecque à la fois si ancienne et si actuelle. J’essaye de rester le plus éveillé possible, il y a du bon dans chaque être humain si on prend la peine de le voir et je ne veux pas le rater !

Julien Bernard : Le biathlète Martin Fourcade est une personne que j’admire beaucoup. Son tempérament, sa longévité et son professionnalisme… c’est une vraie source d’inspiration.

(Julien Bernard ©Kristof Ramon)

Audrey Cordon : Je repars en stage du côté du Passo San Pellegrino en Italie avec l’équipe. Ces retrouvailles vont être importantes pour forger les bases d’une saison 2020 intense.

Kenny Elissonde : Je reprends le 1er août sur la route d’Occitanie avant un passage sur le Mont Ventoux, petit challenge avant d’aborder l’enchaînement Dauphiné-Libéré / Grande Boucle. En bref, un programme « bleu blanc rouge » pour les prochains mois. 🚲

Julien Bernard : Dans un premier temps je serai en stage à Isola 2000 avec l’équipe, avant une reprise à la route d’Occitanie le 1er Aout !

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